La baisse des taux d’emprunts immobiliers aux particuliers amorcée en fin d’année 2011 a permis à un grand nombre de ménages de renégocier les conditions de leurs crédits. Que cette renégociation soit faite en direct auprès de l’établissement prêteur ou en faisant racheter la créance par une autre banque, le calcul de la pertinence de l’opération reste l’étape clé.
Renégociation ou rachat de prêt ?
Si vous êtes détenteur d’un prêt immobilier et que vous souhaitez étudier la pertinence d’une renégociation des conditions de votre emprunt, la première démarche consiste à prendre rendez-vous avec votre conseiller. Il s’agit ici d’étudier la possibilité de voir le taux de votre prêt abaisser par la banque, en évitant les démarches de changement d’établissement et les frais liés à un rachat.
Les banques n’ayant pas la possibilité de baisser leur taux au point qu’ils atteignent ceux du marché, les emprunteurs se voient donc régulièrement dans l’obligation de solliciter un nouvel établissement afin d’optimiser leurs conditions. Cependant, différents frais sont imputables à cette opération et nécessitent un calcul afin de déterminer le gain réalisé. Ces frais comprennent les indemnités de remboursement anticipé, les frais de garantie du nouveau financement ainsi que les éventuels frais de dossiers.
Le nouveau montage
Le montage d’un nouveau prêt servant à racheter votre créance actuelle n’est en rien différent d’un montage classique de financement immobilier. La recherche de la banque proposant les meilleures conditions en termes de taux et d’assurance reste déterminante, et l’intervention d’un courtier en prêt immobilier peut ici encore représenter une aide précieuse.
Après avoir déterminé votre objectif prioritaire, à savoir réduire la durée restante de votre prêt ou baisser le montant de votre mensualité, il sera possible de calculer le coût de votre crédit et de mettre ainsi en évidence le gain réalisé. Il est à noter que chaque banque applique ses propres critères en matière de rachat de crédit, à savoir le rallongement de durée, le refinancement de l’ensemble des frais ou encore le financement d’un montant maximum par rapport à la valeur du bien.
Aujourd’hui encore, nous considérons que 50% des prêts immobiliers mis en place au cours des 4 dernières années n’ont pas été renégociés. L’économie peut représenter plusieurs dizaines de milliers d’euros, et les taux actuels encore extrêmement bas continuent de rendre pertinente cette démarche. Bien entendu, plus le montant du prêt est élevé, plus la durée est longue, et plus l’économie peut être importante.