Des taux d’emprunts immobiliers qui devraient rester attractifs dans les mois qui viennent, des prix d’acquisition relativement stables et le retour d’un Prêt à Taux Zéro (PTZ) aux conditions d’octroi élargies… Autant de facteurs qui devraient booster les demandes de crédits immobiliers en 2016.
Tous les ingrédients réunis pour un redémarrage
Selon les professionnels du secteur des prêts immobiliers, l’accalmie habituelle de la rentrée de Septembre et des fêtes de fin d’année devrait laisser place, début 2016, à un fort redémarrage de l’activité. Tous les atouts se mettent en place, en effet, pour créer cette dynamique : l’arrivée du PTZ 2016, des taux de prêts immobiliers toujours très bas, des prix stables, dans l’ancien comme dans le neuf… Le pouvoir d’achat immobilier est excellent !
Le PTZ change de visage au 1er janvier 2016 : toujours réservé aux primo-accédants pour l’achat de leur résidence principale, il ne sera plus réservé au neuf, mais étendu à l’ancien avec travaux, qui doivent représenter 25% du coût total de l’opération.
Si le PTZ ne peut financer que 40% du montant de l’opération (lui aussi plafonné), le complément de crédit peut être obtenu à des taux qui restent exceptionnels : 1,60% sur 15 ans et 1,93 % sur 20 ans pour les taux les plus bas obtenus par les courtiers en prêts immobiliers. Mais les taux les plus hauts négociés par ces derniers ne sont pas en reste puisqu’ils sont inférieurs de 26 points de base (0,26%) en moyenne par rapport aux taux du marché.
Pas cher, le crédit s’annonce également abondant. A nouvelle année, nouveaux objectifs pour les banques, qui vont pouvoir consacrer l’essentiel de leur production à l’acquisition du fait de la retombée des renégociations de crédits (30% des dossiers en novembre contre 45% en moyenne au 1er semestre).
Les banques repartiront en conquête de clientèle et seront donc certainement plus agressives.
Dans l’ancien, les prix devraient, en moyenne, afficher une stabilité sur l’ensemble de l’année 2016.
Le nombre des transactions, en revanche, s’est redressé et, selon les Notaires, les marchés porteurs (Ile-de-France, grandes villes de province) pourraient retrouver, en 2016, leur niveau d’activité d’avant crise.
Dans le neuf, les autorisations de construire et les mises en chantier se redressent dans le logement collectif.